Et de deux cures complètes, comme les galettes !
Vous vous en êtes peut-être rendu compte mais désormais, je peine un peu à écrire régulièrement sur ce blog.
J’ai plutôt bien supporté cette cure de 6 médicaments par jour. Pour tenter de vivre le plus normalement possible, je les avalais le matin et j’en faisais abstraction directement après.
Sont-ils ainsi moins efficaces ?
Est-ce une erreur d’essayer de vivre comme une personne non-malade alors que je suis encore en cours de traitement ?
Le coup de barre nauséeux après avoir avalé ce poison guérisseur est très présent les deux-trois premiers jours puis, s’estompe, me signifiant ainsi que mon corps est vraiment capable de s’habituer à tout.
Je suis toujours ma formation en langue bretonne, je progresse de jour en jour et cela me donne une grande satisfaction personnelle.
Je n’ai été que deux semaines en arrêt depuis le début de celle-ci, au mois de septembre, et je m’en félicite. Cette semaine, j’étais en stage dans une école Diwan (école où les enfants, les instituteurs et le personnel ne parlent qu’en breton toute la journée), la pédagogie Montessori y est appliquée jusqu’au CP et cette partie était très inspirante.
Ma mission était bien sûr de m’imprégner de la langue, mais aussi pour ma part, de tenir toute la semaine sans montrer que je suis malade, sachant que mon corps commençait tout de même à être fatigué par les quinze jours de prises de médicaments quotidiennes. Malgré mes mains et mes pieds qui agitaient une petite sonnette d’alarme, me signifiant qu’il était temps de faire une pause (légers fourmillements, peau très sèche), j’ai tenu. Sans me plaindre, sans dire que j’étais malade, parfois même, au contact de tous ces enfants et grâce à l’émerveillement que je ressentais lorsque je voyais avec quelle aisance ils manient les mathématiques et la langue, j’oubliais la situation dans laquelle je suis.
Je pense à tous mes beaux projets pour l’avenir, je regarde vers le futur et ne me retourne plus vers le passé.
4 commentaires
Je suis contente de vous lire
Hummm j’en voudrais bien une sans trop de sucre SVP 🙂 🙂
Merci, un Grand Merci pour tes leçons de « vie » Ariel! Je suis tes écrits, et tes mots restent un long moment dans ma petite tête….
C’est dans l’Avenir qu’il faut avoir confiance, effectivement, tu as tellement raison! Je vais essayer de me le rappeler…… 🙂 Merci. Hélène
Et une crêpe au sucre pour Hélène, une !:D
Pour ma part, être auprès d’enfants me booste un poil plus que cela ne me fatigue ! Tout est dans ce « poil de plus » : j’ai l’impression que toi aussi tu fais parti du club pour qui travailler avec des mômes est au bout du compte une joie et une richesse ! Et ça aussi va t’aider à finir de guérir. Des bises tropicales 😘