J’aime (trop) le beurre.
Photo : Je pourrai mourir du cancer peinarde quand j’arriverai à reproduire ces fromages végétaux de chez Jay & Joy. Amen.
C’est fou comment des choses si importantes avant, peuvent me paraitre un peu futiles, maintenant.
Genre, mon amour pour le beurre.
J’aime tellement le beurre que je veux en mettre partout.
Et, me souciant énormément du bien-être animal, j’ai eu quelques phases de végétalisme dans mon régime alimentaire.
Mais rien, n’est aussi bon que le beurre. Je ne parle même pas du fromage : l’essence de ma vie.
Pour me justifier et me donner bonne conscience, je tiens à préciser que je me fais tout de même régulièrement des cures de Saint-Hubert bio, salé et sans huile de palme.
Depuis que certains aliments me dégoûtent à cause des chimios, j’ai moins envie de faire des efforts au niveau de l’alimentation. Et je veux manger uniquement ce dont je bave pour (dernier reste de mes deux années d’Anglais à l’université).
Les vaches, les chèvres, les brebis, les bufflonnes, je suis désolée. Je suis en ce moment une égoïste, de plus en plus amnésique et qui préfère fermer les yeux sur vos bébés arrachés et sur les inséminations forcées. Toute cette souffrance uniquement à cause de ma sévère addiction à votre lait. Il suffirait que je fasse un tout petit effort (supplémentaire), que je me sèvre en douceur et par paliers, je le sais.
Pourquoi s’imposer de telles choses alors que je n’ai pas fini d’en chier, me direz vous. Mais c’est parce que j’aime mon prochain poilu, pardi.
Je veux m’inspirer de mes (trop peu) amis végétaliens.
Je veux reboire du thé vert, me nourrir uniquement d’aliments non-transformés, manger des fruits et légumes frais et locaux.
Je veux être comme Balou et me contenter d’un peu d’eau fraîche et de verdure, que nous prodigue la nature.
Un gros ours de chez Disney est bien capable d’être un exemple de végétalisme sain, alors pourquoi pas moi ?
Un commentaire
Coucou ! J’ai (beaucoup) de retard de lecture sur ton blog, du coup je m’enfile les articles les uns après les autres ^^
Tout ça pour dire que je pense que lorsqu’on est mal (peut importe sa source), il faut se faire plaisir et prendre soin de soi. On fait ce qu’on peut aussi (surtout dans ces moments là !).
Le dilemme étant toujours le même : prendre du plaisir tout en sachant qu’il y a le malheur d’autrui derrière celui-ci. Je ne pense pas que ce soit de la faiblesse, juste le stade que l’on ne peut pas encore dépasser.
L’avantage c’est que de nombreuses petites marques fabriquant du fromage naissent ces derniers temps. Perso, je n’aime pas ça donc mon porte-monnaie et mon palais sont content de faire cette économie ^^
Bisous fromagers