Ariel Kynodontas

Fighting The Crab

logo instagram logo rss
haut de page
canine le 10 septembre 2018

Les menstrues.

Photo : L7, ouioui, ce que Donita Sparks tient dans sa main est un tampon usagé.

Mes règles et moi, une grande histoire d’amour… !

Comme chacun sait, j’ai un enfant.
Qui dit enfant, dit grossesse, et qui dit grossesse dit (souvent) ABSENCE DE RÈGLES PENDANT NEUF MOIS !!! Youpi !
C’est quand même assez plaisant de ne pas avoir à se soucier de quelles protections porter, de comment s’habiller en fonction, de ne pas avoir à s’organiser pour faire un stock de Doliprane…
Après avoir enfanté, ma sage-femme m’a posé un stérilet en cuivre. Et plus récemment, mon gynécologue m’a félicité d’avoir opté pour un/ce moyen de contraception en me lâchant un gros « faudrait pas vous retrouver enceinte maintenant ! ».
Je vous passe les douleurs aux ovaires jusqu’aux orteils, les règles de 15 jours et les saignements intempestifs…
Et oui, je sais, il existe une protection révolutionnaire qui s’appelle LA CUP. J’en ai trois, mais comme c’est Bagdad dans ma culotte tous les mois avec (ceci n’est qu’une impression) tant de sang écoulé, la coupe menstruelle fuit, bref, c’est le gros caca boudin.

 

Je n’ai plus mes règles depuis mi-mai et au premier abord, je m’en réjouis.
Clairement, c’est les vacances dans mon slip. Je suis joie. Je suis bonheur. C’est un des trucs les plus cool avec la chimio. Je sais que ‘ce n’est pas la nature’ et que si je n’ai plus mes règles, c’est mauvais signe ; ça veut simplement dire que ce Kokinou attaque sévèrement mes ovaires, qui du coup arrêtent de produire des ovules. Mais j’estime avoir tout de même le droit de me contenter de ne pas avoir en plus à me soucier de cet aspect -qui me casse légèrement les boobs- de mon corps de femme.

 

C’est vrai, peut-être que maintenant, c’est un peu comme si la mort habitait mon utérus. Mais j’ai le sentiment de l’avoir un peu choisi en arrêtant les injections de Decapeptyl (le truc qui ‘protège’ les ovaires, pour ceux qui débarquent. Et bienvenue ici, by the way !). De plus, il n’existe pas de preuve ni d’étude irréfutable qui démontrerait que la chimiothérapie rend stérile.
Ce qui est sûr, c’est que la chimio influe sur le cycle menstruel, qui peut devenir irrégulier voire inexistant à cause des changements hormonaux. Ces changements peuvent donner des symptômes normalement liés à la ménopause comme les bouffées de chaleur (mon quotidien) et une sécheresse vaginale digne du désert de Gobi. Certaines femmes sont donc aussi plus sujettes aux infections vaginales ou urinaires.

Si vous ne savez que faire de votre lundi, je vous conseille un petit doc sympatoche pour continuer cette merveilleuse journée en beauté sur le thème des règles : ‘Les Revues du monde‘ : Comment les femmes ont vécu leurs règles au cours de l’Histoire.

les commentaires les plus récents sont en bas de page

Un commentaire

  • Décidément j’aime vraiment beaucoup ta façon d’écrire, de raconter les choses ^^ C’est vrai qu’un emmer*e en moins c’est déjà ça ! Bon si ça t’ajoute des bouffées de chaleur c’est pas top non plus…
    Vivement que tu retrouves une santé digne de ce nom quoi ! Courage 💪

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *