Mon crabe, le triple négatif.

Peinture : ‘Trois Bretonnes en discussion devant La Chapelle de La Croix à Concarneau’, Seligmann.

Ce n’est qu’au rendez-vous pour ma quatrième séance de chimio que je me suis réveillée et ai demandé à mon oncologue : « hey mais en fait, c’est quel type de cancer que j’ai ? ». Elle avait l’air surprise par ma question, et moi, j’avais un peu honte de la poser aussi tardivement, après autant de séances et de souffrance. Elle m’a répondu que j’avais un cancer triple négatif, et sur le moment, je ne lui ai pas demandé ce que cela signifiait, ‘triple négatif’ ne me parlait pas…

J’ai laissé passer un peu de temps et puis, je me suis (ENFIN) décidée à interroger clairement mon oncologue et à faire quelques recherches sur cette fameuse triplette cancéreuse.
Bon… Autant vous dire que ce que j’ai appris ne m’a pas plu du tout. J’ai lu que ce type de cancer était le plus agressif de tous les cancer du sein du monde entier, okay, ça je m’en doutais parce que le gynéco m’en avait touché deux mots. Mais par contre, pour le reste… C’est le type qui est le plus compliqué à soigner car il ne disparait qu’avec un seul traitement : la chimiothérapie. Si elle ne fonctionne pas, c’est la merde. Il a également le plus haut taux de récidive et, bien sûr, de mortalité. Super ! Pour environ la moitié des cas, les tumeurs réagissent bien à la chimio, par contre pour l’autre moitié, ça craint du boudin car les cellules cancéreuses s’habituent aux chimiothérapies et créé une résistance.
Ce n’est pour le moment pas mon cas puisque la tumeur et le ganglion ont diminué.

Je persiste à penser que c’est toujours mieux de savoir contre quoi on se bat mais, je me sens tout de même moins légère maintenant que je sais tout ça.

Cette chanson pour vous remonter le moral après ce post bien plombant, tout lien avec un éventuel futur proche ne serait que fortuit.

Et les sources pour mieux comprendre : curie.fr, fondation-arc.fr, cancer.ca