Ariel Kynodontas

Fighting The Crab

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canine le 2 juillet 2018

Bye bye fils de ta mère.

J’ai tenu deux mois avec toi, c’est-à-dire deux injections très douloureuses dans le cul.

Les effets secondaires que tu me procures me transforment soit en chaudière, soit en glaçon. Sans parler des sautes d’humeur, courbatures, baisse de libido, trouble du sommeil…

 

J’ai très peu souvent l’occasion de faire des choix dans mon processus de guérison, dans l’accompagnement médical et hospitalier. Et c’est pour moi, ENFIN l’occasion de décider.

Je choisis donc d’arrêter les injections de Decapeptyl (j’ai l’impression de faire un communiqué de presse, comme si j’étais célèb’ et tout quoi). Au revoir sueurs nocturnes et bonjour lubrifiant !

Le Decapeptyl, c’est le truc qui fait que je suis ménopausée à 29 ans, proposée parce que je suis jeune (hé ouais mon gars !) et que je pourrais vouloir un deuxième enfant, la chimio pouvant rendre stérile… Pour ceux qui ne suivraient pas.

 

Je me pose juste une question qui restera probablement sans réponse… Est-ce que je décide l’inverse de ce que conseille ou propose le corps médical uniquement pour m’imposer en tant que personne et non comme malade-passive ? Mystère et boule de gomme.

 

La petite voix pas sympa dans mon fort intérieur me dit que quelque part, je suis faible de ne pas avoir envie de supporter d’autres effets indésirables. Surtout, qu’ils sont relativement moins trash comparés à ceux de la chimio. Soyons honnêtes, en soit, je pourrais les supporter. Mais je n’en ai plus envie. C’est trop tout ça. La coupe est pleine !

 

Mon moral est presque à toute épreuve et la plupart du temps, je vais bien.

Mais les douleurs et désagréments physiques, ma Doue benniget, non, pas d’autres en plus.

Quand tout s’ajoute et s’accumule, ces petits bobos m’épuisent. Et quand je suis épuisée, je n’ai plus le moral. Et qu’est-ce qui est très important quand on est malade (c’est pas moi qui le dit, c’est tout le reste du monde) :

C’EST DE GARDER LE MORAL !

 

Alors, moi je décide d’arrêter cette injection pour conserver ma joie de vivre et d’avoir envie de continuer à me battre. Voilà.

 

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