Ariel Kynodontas

Fighting The Crab

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canine le 6 juillet 2018

Les livres ‘Barbie’ et petite Ariel, à 6 ans et demi.

Bouh le vilain cancer !

… Mais qui m’a quand même permis de retrouver mon plus vieil amour d’enfance : la lecture.

 

En effet j’ai appris à lire en CP, jusqu’ici, rien de très original… Peu de temps après Noël, je pouvais bouquiner sans trop de soucis et, n’ayant pas beaucoup d’amis (vous le voyez mon côté Causette là ?), je faisais la lecture dans la cour de récréation pour les élèves de maternelle. Hé ouais, j’étais déjà une sorte de grande sœur/maitresse d’école, mon destin était tout tracé !

Parfois, en cachette de mes parents (coucou… !), la nuit je m’enfilais mes trois et uniques livres ‘Barbie’ (‘Star de la mode’ : pour une ancienne mini-miss, quoi de plus logique…, ‘Aux sports d’hiver’ : moi qui ai toujours adoré skier et ‘Fait du cinéma’, toute à fait moi). Je lisais à la lueur de ma lampe de chevet, comme dans les films, yep ! Je les connaissais par cœur mais ça ne me posait pas de problème. Et puis, comme évoqué précédemment, j’avais un petit côté obsessionnel qu’il fallait nourrir !

 

C’est à l’adolescence que j’ai retrouvé les bouquins en lisant les romans souvent trash de Poopy Z. Brite, Virginie Despentes, Ann Scott, Sylvia Plath, Amélie Nothomb… Et aussi, que je me suis mise à écrire… surtout des lettres d’amour, quelques fois torturées et à poser sur le papier mes états d’âme de jeune fille en crise.

C’était tellement libérateur.

 

La vie fait que depuis plusieurs années, je n’écrivais plus du tout et ne lisais plus que par ‘nécessité’ : il fallait qu’un bouquin me ‘serve’ à quelque chose, sinon je voyais cela comme du temps perdu.

Les livres étaient donc, souvent, écrits en anglais et sur des sujets qui pouvaient me servir pour la fac. Lire pour le plaisir me paraissait être un loisir inutile.

 

Et aujourd’hui, certes, je suis malade, mais, je suis chez moi, dans ma chaise longue sous les noyers de mon jardin. La chimio est ‘loin’ (ouais 9 jours, c’est loin), Blondie s’éclate à l’école et moi je lis et j’écris à longueur de journée, les doigts de pieds en éventail, face à la campagne.

Je vis une genre de Dolce Vita mais pour les cancéreux.

 

Alors on dit quoi ? On dit : merci le cancer !

 

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2 commentaires

  • Hélène says:

    Oh purée j’avais des livres barbie comme ça !!

  • RedGrib - not that red anymore says:

    J’ai vu King-Kong Théorie au théâtre, ça m’a fait pensé à toi. Une pièce excellente et bien rendue, aucun ennui et de la vocifération politique délectable.

    Je n’ai toujours pas rencontré ta miss. On fait ça quand ? Je peux bouger mes fesses, surtout que je vais en Normandie préparer Opal festival du 20 juillet au 3 août, ce qui fait que je serai à proximité (enfin, toujours plus proche que de chez-moi). Tu sais où me joindre.

    Ah, et j’aimerais bien lire tes écrits.
    Du love d’amour

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