Ariel Kynodontas

Fighting The Crab

logo instagram logo rss
haut de page

Journal de bord

canine

Feeling lucky.

Quelle femme vais-je être après la maladie ? J’appréhende un peu ‘l’après’. Comment reprendre une vie ‘normale’ après ça. Je suis aux commandes de ma vie et je n’arrêtais pas de me dire après avoir appris LA nouvelle qu’il fallait que je saisisse l’opportunité de voir l’apparition du crabe comme un nouveau départ et non comme une fatalité troptristeettroppasjuste. Je veux que ce foutu cancer soit transformé en cette chose positive qui m’aura poussée à commencer une vie plus cool, plus utile et m’aura permis d’être une meilleure personne.   Et comment va se passer mon retour à la ‘vraie... Voir l'article

canine

Je hais les mouches.

Je hais les mouches et surtout quand elles copulent sur le haut de mon crâne.   Le manque d’informations me sidère. Je me sentais plutôt bien ces derniers jours. Je ne me sentais pas malade. Je n’étais pas en demande d’effets secondaires mais quand même… Je trouvais ça presque louche à quel point je me sentais bien. Mise à part un peu de fatigue, de petits problèmes gastriques (miammiamburp, vraiment) et quelques maux de tête parce que je suis une rebelle et que je zappe les siestes (« j’aurais le temps de dormir après ma troisième chimio ! »), ça baignait grave.... Voir l'article

canine

L’ayurvéda et mon corps.

L’ayurvéda (médecine indienne ancestrale) est entré dans ma vie il y a deux ans. J’ai lu quelques bouquins là-dessus dont un plutôt simple et accessible : ‘Santé parfaite‘ de Deepak Chopra. J’ai aussi consulté une thérapeute ayurvédique qui a déterminé mes constitutions (ou doshas) et m’a donnée quelques conseils, notamment au niveau de l’alimentation et de la routine à suivre pour que mon corps et mon esprit retrouvent un équilibre naturel. Donc, autant vous dire que je n’y connais quasiment rien. Mais hier, j’ai reçu un massage ayurvédique thérapeutique appelé Niramaya : « Libre de la maladie ». C’est un massage à l’huile... Voir l'article

canine

Une vie (non, pas le bouquin horrible de Maupassant) presque normale.

Depuis mardi je vais plutôt bien car la maladie est un peu moins présente. Je suis fatiguée bien sûr, mais je l’étais déjà avant le cancer donc nothing new. D’ailleurs, deux questions me taraudent depuis que j’ai appris LA nouvelle. Étais-je très fatiguée à cause de ce mal qui grandissait dans mon nichon puis s’étendait jusqu’à mon aisselle ? Ou, tout simplement parce  que j’étais très stressée, surmenée et que je ne prenais quasiment jamais une minute pour moi… ?   Au début, j’étais persuadée que c’était mon corps qui avait créé ce foutu crabe. Et probablement en réponse à... Voir l'article

canine

Cette sensation qui ne me quitte pas.

Elle commence dans le nez, sans odeur mais d’une fraîcheur chimique et qui monte à la tête. C’est ce que j’ai ressenti lors des deux chimiothérapies, lorsqu’on m’injecte les anti-vomitifs. Ça te fait une barre au niveau du front quasi immédiatement et donne un peu la nausée, hu ?! Normale !   Cette nuit j’ai pris une décision de fifou (ouais, j’ai que ça à foutre la nuit) qui est… d’essayer de ne pas prendre un seul médicament jusqu’à mon prochain traitement qui aura lieu, si tout va bien, le jeudi 7 juin. Plus d’une semaine sans médicament pour détoxifier... Voir l'article

canine

Le weekend ?! Connais pas.

Ah ! La magie des « médicaments » ! Et surtout, leur pouvoir d’arrêter le temps, de faire dormir et gerber, et surtout de donner à absolument tout, un sale goût de papier pré-mâché. Oui, j’ai passé un weekend de merde. Ou plutôt : un weekend inutile. C’est pire ! J’avais hâte qu’il se termine.   Petit résumé très bref : samedi, j’ai dormi, une infirmière est passée pour me piquer (pour remonter les globules blablabla) et j’ai eu envie de lâcher une grosse galette à chaque fois que quelque chose me rappelait la journée où j’ai faite ma chimio. Burp. Dimanche... Voir l'article

canine

Jour 3 : grosse fatigue, nausées, mal de tête et moral dans les chaussettes (et temps de merde !)

Quelqu’un m’a demandé le weekend dernier si j’allais guérir, si j’allais m’en sortir. J’avoue que ma première réaction a été de trouver sa question maladroite : qu’est-ce que j’en sais ?! Je lui ai répondu que je ne savais pas… je ne sais pas si je vais m’en sortir, je ne sais pas à quel point ou si je serais changée si je guéris. Je ne peux être sûre de rien, je me sens plus proche de la mort qu’avant la maladie, c’est évident. Quand on me pose ce genre de question, est-ce que je suis censée répondre ce que... Voir l'article

canine

Jour 2 : fatiguée et barbouillée.

Le Jour-J, après m’être confortablement installée et m’être faite piquer dans la chambre implantable (beurk, je ne m’y ferai jamais…), les infirmières m’injectent en perfusion quatre poches : un anti-vomitif (encore un, une heure avant le début de la chimio je prends un cachet d’Emend, ça coûte la peau du cul – mais heureusement maintenant c’est remboursé par la sécu – et c’est plutôt très efficace, le temps que ça dure), un autre anti-vomitif avec de la cortisone (qui énerve, peut rendre rouge et faire gonfler comme un ballon), le fameux liquide qui fait faire pipi tout rouge : l’Épirubicine,... Voir l'article

canine

Deuxième chimio, avec de la nourriture dans le ventre.

Avant l’injection : Dans une heure je pars pour l’hôpital où je vais revoir mon oncologue puis recevoir ma deuxième « dose » de chimio. J’ai presque l’impression d’aller à l’abattoir (le comble pour une végétarienne ?!). Je vais autant vers l’inconnu que la première fois car je ne sais pas comment va réagir mon corps. Il y a trois semaines, j’avais décidé de jeûner. J’avais lu pas mal de trucs sur le jeûne pendant la chimiothérapie et pour moi, c’était une évidence que je devais essayer puisque j’étais tellement flippée et que je n’avais rien à perdre, c’était mon seul espoir... Voir l'article

canine

De la difficulté d’être une jeune femme chauve.

Il est probable que j’assume un jour de sortir dans un endroit où je ne connais personne sans foulard, mon crâne à découvert. Aujourd’hui c’est beaucoup trop tôt. Je ne me suis pas faite peur en me voyant dans le miroir, c’est déjà un grand pas. Avant, je ne m’étais jamais posée la question de savoir quelle forme avait mon crâne, est-ce qu’il est joli, plat ou bosselé. Réponse : il est plutôt harmonieux avec deux cicatrices qui datent de l’époque où je courrais encore en chaussettes comme une dératée dans la maison de mes parents.   J’ai de sérieuses... Voir l'article